Les titres de l’AHP du 18 Janvier 2024

Les titres de l’AHP du 18 Janvier 2024

Plusieurs quartiers de l’aire métropolitaine de Port -au -Prince étaient en ébullition ce jeudi .Les quartiers de Canapé-Vert,Nazon,Bon Repos et autres étaient totalement barricadés .L’ origine de ce mouvement reste jusqu’ ici inconnu. 

-Dans le même temps, des membres du gang du quartier populaire de Bel-Air ont continué d’attaquer le quartier de Solino. Plusieurs maisons ont été incendiées , des morts par balles sont également signalés. 

-On apprend que plusieurs unités spécialisées de la Police nationale sont déployées dans la zone de Solino pour repousser les bandits armés qui sèment le deuil dans cette zone. 

-Des partisans de l’ancien condamné pour trafic de drogue Guy Philippe ont tenté de démentir ce jeudi à les déclarations de l’avocat Reynold Georges, selon lesquelles l’ancien chef rebelle avait demandé des postes ministériels au premier ministre Ariel Henry pour ne pas avoir à lancer “sa révolution” qui s’accompagne de nombreux actes de violence, notamment à Jérémie où ses hommes sont armés de machettes.

Guy Philippe qui s’est vu opposer une fin de non-recevoir dénonce des manœuvres du pouvoir visant à saboter ce qu’il présente comme une révolution.

 -Le Dr Jean Ardouin Esther Louis-Charles, un cadre du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP) exige la démission de Myrlande Manigat

, la présidente d’honneur du parti, du Haut Conseil de Transition (HCT) mis en place par le gouvernement d’Ariel Henry. 

-Le professeur Louis Charles dit constater que la majorité de la population est ouvertement hostile à la présence de l’ancienne secrétaire générale du RDNP au sein du HCT.

-L’agronome et sociologue Bernard Ethéart, ancien directeur général de l’institut national de la réforme agraire (INARA) est décédé ce jeudi en Floride. Avant son décès, l’époux de la journaliste Elsie Etheart avait été opéré du cœur à 2 reprises en l’espace de 48 heures 

-L’organisation « Zanmi Lasante » a exprimé sa vive préoccupation par rapport à l’enlèvement suivi de séquestration du Dr Douglas Pape. 

Dans une note , l’organisation exprime son soutien à la victime, séquestrée depuis plus d’un mois et demi, ainsi qu’à sa famille. Elle en profite pour demander aux autorités compétentes du pays de travailler au rétablissement d’un environnement où les droits fondamentaux de chaque individu soient respectés.

– Le Comité ad hoc consultatif restreint de l’OIF sur la situation en Haïti appelle à la une mobilisation internationale massive en soutien à la stabilité d’Haïti

La Secrétaire générale de la Francophonie, Louise MUSHIKIWABO, a réuni dans le cadre de cette rencontre les représentants des Etats et gouvernements membres de la Francophonie, dont Haïti, membre fondateur de la Francophonie, représenté par la ministre de la Justice et de la sécurité publique, Emmelie PROPHETE MILCE. 

Elle a associé à ces travaux les organisations partenaires de l’OIF impliquées en faveur de la paix et de la stabilité en Haïti : l’Organisation des Etats d’Amérique, la CARICOM, l’ONU, l’Union africaine. Les Etats-Unis d’Amérique, acteur clé, étaient également représentés par Michele SISON, Sous-Secrétaire d’Etat aux organisations internationales au Département d’État des États-Unis d’Amérique.

Les échanges intenses et les témoignages poignants de cette journée ont souligné l’ampleur du défi à relever et la nécessité d’une collaboration concertée pour mettre en place une action urgente et efficace en faveur du peuple haïtien.

Un appel pressant a été lancé par l’ensemble des représentants présents en faveur d’une mobilisation collective en soutien à la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), visant à répondre de manière rapide et efficace aux besoins urgents en matière de sécurité et d’assistance humanitaire à Haïti.

Des annonces et promesses de contributions ont été faites par les représentants des Etats et gouvernements présents dont la France, le Canada, le Québec, le Bénin et d’autres, ainsi que d’Etats non-membres invités pour l’occasion tels que le Japon, le Brésil et les Etats-Unis d’Amérique, pour contribuer à une sécurisation des populations haïtiennes et favoriser un processus démocratique vers une sortie de crise.

L’ensemble des participants ont rappelé que les solutions appartiennent, bien entendu, en premier lieu aux Haïtiennes et aux Haïtiens mais ont également marqué leur soutien à l’initiative portée par la Secrétaire générale de la Francophonie en faveur d’une solidarité internationale coordonnée et active pour la paix et la stabilité en Haïti.

L’OIF a réitéré sa volonté de poursuive le suivi de tous ces engagements et la mobilisation en faveur de cet état membre important pour la Francophonie.

L’OIF compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs.