Les titres de l’AHP du 6 Décembre 2022
Written by AHP - Agence Haitienne de Presse on December 7, 2022
La Direction de l’immigration et de l’émigration ordonne à tous les agents d’immigration dans les différents ports , aéroports et postes frontaliers du pays de réclamer de tous hauts fonctionnaires de l’état ,en partance pour l’étranger une autorisation dûment signée du premier ministre Ariel Henry l’habilitant à le faire.
Cette décision a été adoptée dans une circulaire portant la signature du directeur général de l’immigration et de l’émigration Joseph Cianciulli
-Les cas de kidnapping ne cessent de se multiplier dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. En effet, trois personnes ont été kidnappées ce mardi à Laboule 12 dans les hauteurs de Pétion-ville.
Au cours de la même journée, des individus lourdement armés opérant à Laboule 12 ont orchestré une attaque contre Me Salim Soucar. Bien que son véhicule ait essuyé des projectiles , Salim Soucar a pu laisser la zone de danger.
-Les autorités américaines accordent à plus de 100 000 haïtiens qui se trouvaient aux États-Unis ,avant le 6 novembre 2022,la possibilité de demander le statut de protection temporaire TPS qui doit les protéger contre l’expulsion vers leur pays d’origine.
-Le secrétaire d’Etat à la sécurité intérieure des États-Unis, Alejandro Majorkas, a justifié cette mesure par la situation sécuritaire et humanitaire qui sévit en Haïti.
-Le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) a informe le lundi 5 décembre 2022 que les établissements scolaires fonctionnent à 53%.
Les données du ministère présente le Département du Sud avec un plus fort pourcentage, soit 90%, le Centre 85%, les Nippes 84%, la Grande-Anse, 76%, l’Ouest 56%, le Nord-Ouest 53%, le Sud-Est 45%, l’Artibonite 36%, le Nord-Est 14% et le Nord 12%.
-La Chambre de Commerce et d’Industrie Haitiano-Canadienne dans une correspondance adressée au premier Ministre Ariel Henry se dit révoltée et attristée par les traitements inhumains infligés aux haitiens en République Dominicaine. Selon elle, ces traitements vont à l’encontre des droits fondamentaux de la personne humaine et plus précisément des accords internationaux dont Haïti et la République Dominicaine sont signataires.