Un CSPN special reconnait aux policier leur droit constitutionnel de se syndiquer: les autorites victimes de leurs propres maladresses et legeretes.

Port-au-Prince, 11 mars 2020- (AHP) Une decision a été prise ce mardi soir lors d’un conseil special de la police nationale pour reconnaitre aux policiers le droit de se syndiquer. Mais dans le meme temps, le CSPN a egalement fait etat de la decision de realiser ce qu’il appelle une radiographie exacte, i.e un audit de la PNH vieille de 25 ans.Un audit qui sera realise, selon le bureau du secretaire d’Etat a la communication  « par des experts nationaux et internationaux, pour identifier les problemes et d’y apporter les solutions appropriees »

C’est le nouveau premier ministre Joseph Jouthe qui avait rallume le feu le jour meme de son investiture, la semaine derniere,  en ironisant et  ignorant le droit constitutionnel des policiers d’avoir leur  syndicat, faisant savoir qu’en sa qualite de premier des policiers, il se chargerait de defendre leurs revendications.

Le nouveau Premier mibistre avait été juge maladroit et desinvolte pour avoir tenu de tels propos, alors que des discussions etaient en cours entre des representants de la police et les avocats des policiers, sous l’egide du president de l’Office de la protection du citoyen.

-Le bureau du secretaire d’Etat a la communication, informant de la resolution prise lors du CSPN special de ce 10 mars, a fait savoir qu’un arrete viendra amender l’article 11 des reglements internes de la police qui interdisait aux fonctionnaires de police le droit de s’assoscier  pour defendre leur doit, en depit du fait que la constitution le leur reconnait.

-L’Executif prendra de son cote un decret pour organiser le droit d’association ou de syndiccat dans la fonction publique.

-Au cours de ce cspn, il a egalement été demande de revoir les dossiers des 5 policiers dont le syndicat de la police nationale SPNH estime la revocation illegale.

Le bureau du secretaire d’Etat n’a pas dit dans quel ordre seront realisees les differentes promesses et les decisions adoptees. Mais les policiers disent attendre les autorites au tournant.

Le Bureau du secretaire d’Etat a la communication a conconclu la note, en disant deplorer ce qu’il appelle les terroristes qui tentent d’attaquer les fondements meme de notre republique, sans faire allusion directement  aux policiers qui ont gagne les rues les lundi et mardi 9 et 10 mars, dont beaucoup avaient pris part a l’instigation des autorites policieres,  a des actes de violence et de repression lors du dernier  pays Lock..

Le dernier CSPN a été tenu, seulement quelques heures apres une manifestation musclee au cours de laquelle des policiers en tenue civile et policiere avec le support de nombreux membres de la population,  ont deambule dans plusieurs rues de la capitale, notamment A Delmas, bourdon et Lalue,  visitant ou penetrant dans plusieurs institutions publiques qu’ils ont fermees pour faire passer leurs revendications.

lls ont particulierement paralyse le fonctionnement du Ministere de la Planification et de la Cooperation tenu egalement par le premier ministre Jouthe dont des manifestants se disaient a la recherche.

La veille les manifestants avaient ferme les archives nationales et l’ONA entre autres.